Le 8 mars est la Journée internationale des droits des femmes. Un moment qui permet aussi de rappeler leur rôle dans les guerres et conflits contemporains. Ce sont elles qui permirent à l’économie française de ne pas s’écrouler durant la Première Guerre mondiale. Ce sont elles qui permirent aux milliers d’hôpitaux militaires de l’armée de fonctionner. Ce sont elles qui jouèrent un rôle considérable dans la Résistance. Mais, ce sont elles aussi qui subirent la torture et la mort.
Ce 8 mars 2024, alors que le nom d’Olga Bancic a été rappelé dans le cadre de la panthéonisation de Missak Manouchian et de la mise à mort au Mont Valérien des vingt-deux de l’Affiche rouge, il nous a semblé nécessaire de braquer le projecteur sur les Françaises qui furent guillotinées par les nazis qui, en accord avec le gouvernement de Vichy, les transféraient en Allemagne pour subir leur peine. Hommage doit être rendu à ces femmes qui furent guillotinées « pour la France ».
Ces femmes méritent d’être connues. Leur souvenir doit s’inscrire dans notre Mémoire. Que ce 8 mars 2024 en soit l’occasion.
Photo : Plaque Olga-Bancic, 114, rue du Château (14e arrondissement de Paris) - (Crédits photographiques : Clément Dorval/Ville de Paris).
Serge BARCELLINI Contrôleur Général des Armées (2s) Président Général de l'association "Le Souvenir Français"